Une oeuvre d'art ne peut être matérielle..
Le graffiti comme acte philosophique.
"Vandalisme" : Dénonciation de la propriété individuelle et de la main-mise de l'état sur l'espace public.
"Vol", "Viol" : Expression de la liberté (toujours acquise aux dépends d'autrui).
"Violence", "Salissures" : Représentations de la vie (mouvement et persistance).
"Graffomanie" : Expression du travail (necessaire et se passant tres bien d'autorisation comme de motivation).
"Illégalité" : Activisme (représentation du "faire", de l'acte créatif)
L'art se dissimule dans la vie et non dans la matière. Un musée n'est qu'un ramassis de souvenirs d'oeuvres, cependant nécessaires pour faire perdurer les messages des oeuvres disparues.
Le graffiti est un art en tant que mode de vie, quelque soit la forme que prendront ses traces. Les graffitis forment une oeuvre collective et vivante, nourrie d'innombrables "morceaux de vie".
Un auteur de graffitis ne crée pas une oeuvre en signant un mur de sa griffe, mais en décidant d'aller le signer. Cette décision, quelques soient ses motivations, fait déjà partie de l'oeuvre véritable de l'artiste. La réalisation de son projet est "l'oeuvre" en elle-même , sa trace physique n'en étant qu'un témoin offert à l'éventuel spectateur.
Ainsi le graffiti, comme toute forme d'art, à besoin d'artistes pour exister. Un artiste fait de sa vie une "oeuvre" pour que l'art parle aux hommes ; élever ses traces physiques (ses "ouvrages") au dessus de sa vie équivaut à renier son oeuvre toute entière.
L'oeuvre d'un homme c'est sa vie.
(Lille, 2008)
"Vandalisme" : Dénonciation de la propriété individuelle et de la main-mise de l'état sur l'espace public.
"Vol", "Viol" : Expression de la liberté (toujours acquise aux dépends d'autrui).
"Violence", "Salissures" : Représentations de la vie (mouvement et persistance).
"Graffomanie" : Expression du travail (necessaire et se passant tres bien d'autorisation comme de motivation).
"Illégalité" : Activisme (représentation du "faire", de l'acte créatif)
L'art se dissimule dans la vie et non dans la matière. Un musée n'est qu'un ramassis de souvenirs d'oeuvres, cependant nécessaires pour faire perdurer les messages des oeuvres disparues.
Le graffiti est un art en tant que mode de vie, quelque soit la forme que prendront ses traces. Les graffitis forment une oeuvre collective et vivante, nourrie d'innombrables "morceaux de vie".
Un auteur de graffitis ne crée pas une oeuvre en signant un mur de sa griffe, mais en décidant d'aller le signer. Cette décision, quelques soient ses motivations, fait déjà partie de l'oeuvre véritable de l'artiste. La réalisation de son projet est "l'oeuvre" en elle-même , sa trace physique n'en étant qu'un témoin offert à l'éventuel spectateur.
Ainsi le graffiti, comme toute forme d'art, à besoin d'artistes pour exister. Un artiste fait de sa vie une "oeuvre" pour que l'art parle aux hommes ; élever ses traces physiques (ses "ouvrages") au dessus de sa vie équivaut à renier son oeuvre toute entière.
L'oeuvre d'un homme c'est sa vie.
(Lille, 2008)